
L’aspartate est un acide aminé non essentiel, ce qui signifie que le corps le produit naturellement et qu’ il n’a pas à être consommé en plus d’un régime alimentaire, sous forme de complément.
Lorsque les niveaux de D-acide aspartique ne sont pas suffisants pour stimuler les niveaux de testostérone, il peut y avoir une hausse de la fatigue, une perte d’énergie et d’endurance, et une diminution de la libido. Parmi les nombreuses études menées ces dernières années sur son efficacité à stimuler les niveaux de testostérone libre et totale dans le corps, les résultats ont été généralement positifs. Mais ce n’est pas le cas de toutes les études.
L’incidence de l’aspartate sur la testostérone
Une étude conduite par Darryn S. Willoughby à l’Université Baylor au Texas a montré que le DAA aurait une incidence sur l’augmentation des niveaux de testostérone particulièrement chez les hommes qui avaient des faibles taux, sans montrer d’effet sur l’évolution de la masse musculaire.
En présence d’acide D-aspartique, les niveaux d’énergie, la libido, la force et l’endurance augmentent
En présence d’acide D-aspartique, le cerveau réagit en stimulant la production d’hormone lutéinisante, ou LH. Cette hormone va à son tour stimuler la production de testostérone libre dans les testicules, ce qui a pour but d’augmenter les niveaux d’énergie, la libido, la force et l’endurance.
Des chercheurs italiens ont constaté qu’une variante de l’aspartate appelé D-aspartate favoriserait la synthèse de la testostérone dans les cellules de Leydig des testicules. Les recherches ont étudié l’effet d’une supplémentation en D-aspartate chez le rat directement et également en culture de laboratoire de cellules de Leydig. Dans les deux cas, il ressort certaines preuves que les effets existent bel et bien mais sont temporaires, de sorte que l’utilité de la supplémentation à long terme sur les niveaux de testostérone reste très discutable.
L’acide D-aspartique est toutefois reconnu pour stimuler les niveaux de testostérone libre, à la fois chez l’homme et chez l’animal. Des cures ponctuelles, lorsqu’on ressent fatigue et baisse de l’activité sexuelle peuvent donc être un plus.
Steroids published online March, 16, 2014. Muscular Development Août 2014