
De lourds soupçons ont toujours pesé sur la créatine, surtout sur le fait qu’elle puisse ou non affecter les reins. Pourtant, de nombreuses études ont porté sur ce supplément et permis de l’innocenter. Notamment, une étude de 2002 avait examiné l’effet de la créatine sur les reins en l’absence d’autres suppléments pris en même temps, chez des jeunes joueurs de football. L’étude n’a mis en évidence aucun effet secondaire négatif même à long terme sur les reins, ni même sur le foie chez ces athlètes.
Ce qu’en disent les scientifiques
Une étude récente de juin 2013, publiée dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition, a mis en évidence que les suppléments de créatine n’affectent pas la fonction rénale, même en présence d’une alimentation riche en protéines.
Une créatine au top !
Pour réaliser cette étude, des suppléments de créatine ont été administrés à des personnes en bonne santé, soumis à des entrainements de musculation. Des doses de 20 g la première semaine et ensuite de 5 g pendant les 11 semaines suivantes n’ont eu aucune incidence sur le fonctionnement de leurs reins. Cette étude brésilienne apporte un nouvel élément puisque ces sujets s’entrainaient et avaient une alimentation riche en protéines en plus de la supplémentation en créatine. Ce sont donc des consommateurs types de ce genre de produits. L’absence de toxicité pour les reins est d’autant plus intéressante que l’apport en protéines dépasse l’apport nutritionnel recommandé qui est de 0,8g/kg de poids de corps et par jour.
Compte tenu que les habitudes alimentaires des hommes (à base de protéines), ont toujours comporté un apport azoté important, cette étude ne surprend même pas les chercheurs mais fait taire la polémique.
Une créatine au top !
Sources : Effects of long-term creatine supplementation on liver and kidney functions in American college football players.Mayhew DL, Mayhew JL, Ware JS.
Journal of the International Society of Sports Nutrition, 2013, 10:26 “Does long-term creatine supplementation impair kidney function in resistance-trained individuals consuming a high-protein diet?”
Lugaresi R, M Leme, de Salles Painelli V, Murai IH, Roschel H, Sapienza MT, Lancha junior AH Gualano et B.