
La créatine a soulevé beaucoup d’interrogations et de débats et continue encore à souffrir d’une mauvaise réputation injustifiée.
Favorise la contraction musculaire
Stockée dans les muscles sous sa forme phosphate
Injustement associée au dopage, de par son extraordinaire capacité à augmenter les performances physiques, elle est naturellement synthétisée par l’organisme à partir de 3 acides aminés essentiels (la méthionine, l’arginine et la glycine) afin de permettre la contraction musculaire. Cette créatine produite est temporairement stockée dans les muscles sous sa forme phosphate afin de répondre à une sollicitation physique.
C’est la raison pour laquelle on trouve de 5 à 8g de créatine dans la viande que nous consommons, et que vouloir interdire la créatine reviendrait à interdire la viande rouge ! La première génération de créatine (créatine monohydrate) produisait des déchets organiques à fortes doses, d’où sa mauvaise réputation et une limitation réglementaire des dosages. Depuis, 3 générations de créatines se sont succédées et la créatine Hcl (dernière génération) assimilable à 99% ne produit aucun déchet (élévation de la créatinine).
Les bénéfices d’une supplémentation en créatine
Sur la filière énergétique
La créatine est à l’origine de la synthèse de l’ATP (Adénosine Triphosphate) qui est essentielle à une contraction des fibres musculaire maximale, surtout pour des efforts anaérobiques (intenses et de courte durée). Une prise de créatine permet donc d’acquérir plus de force et de maintenir cette force tout au long d’un entrainement de musculation.
De plus, en potentialisant le stockage du glycogène (forme transformée et stockée des glucides dans les muscles), la créatine assure des réserves de carburant optimales pour mener à bien l’entrainement physique.
Sur le volume musculaire
La créatine a la capacité d’augmenter la perméabilité et le stockage de la cellule musculaire en eau. Nos cellules musculaires étant composées d’environ 80% d’eau, il est évident qu’une augmentation de la capacité de stockage de l’eau induit une augmentation du volume musculaire et de son anabolisme.
Dans cette droite ligne, un volume hydrique maximisé permet également une meilleure synthèse des protéines (concentration azotée) et une régénération accrue des muscles.